QUI EST PAT ?

Au début, le coup de bambou :

Tout a commencé par une question bien connue de nos contemporains : Comment donner du sens et de la valeur à mon travail ? Et la réponse est venue, en combinant 3 facteurs essentiels qui m’ont amené tout droit vers cette passion dévorante pour la fabrication de cadres de vélo en bambou. 

Petit 1 : la découverte du plaisir généré par le travail manuel.

Petit 2 : l’envie, puis le besoin de fabriquer un objet utile, esthétique et écologique.

Et enfin, grand 3 : une rencontre humaine et magnifique avec un autre constructeur de vélos en bambou, en Inde, qui m’a conforté dans l’idée de me lancer dans la fabrication d’un premier cadre. Et puis, le début de la suite, classique dans le cadre du vélo en bambou : les réactions et les rencontres que j’ai pu faire grâce à ce premier prototype m’ont confirmé qu’il fallait continuer. 

Le grand bain :

Plusieurs cadres plus tard, en m’équipant d’un outillage plus performant, j’ai acquis une meilleure maîtrise des techniques, une plus grande précision et un meilleur rendu dans mes finitions. J’ai décidé de créer la marque Cyclobam et de proposer mes vélos. C’est un grand pas pour moi de monter ma première structure légale pour permettre à d’autres amoureux du vélo de découvrir les bienfaits du vélo en bambou. Grâce à la mise en place d’un site internet d’un facebook et d’un Instagram,  je partage mes réalisations et  je fais connaître au monde entier mon travail et ma passion.

L’avenir du vélo bambou :

J’aimerai contribuer à la démocratisation du vélo bambou car c’est un vélo solide, efficace, très agréable à conduire. Esthétiquement, à mon humble avis, il n’y a pas plus beau qu’un vélo en bambou. Personnellement, et professionnellement, c’est très enrichissant : il n’y a pas de limite à la créativité lorsqu’on dessine un cadre. Chaque vélo est unique.

J’envisage de produire une dizaine de vélos en 2020 que j’aimerais proposer à la location et également à la vente. Il me reste encore de nombreuses pistes à explorer et j’envisage tout d’abord de proposer des partenariats avec des structures dans ma ville de Toulouse. Et mon rêve est à la fois simple, et fou : si j’arrive à partager ce petit bonheur que je ressens à chaque fois que je dois utiliser l’un de mes vélos avec d’autres utilisateurs, ce serait mon plus beau cadeau.